La disparition des dinosaures

Longtemps, on a cru que l'extinction des dinosaures avait été due à la chute brutale d'une météorite de 10 km de diamètre au Mexique, formant ainsi le cratère de Chicxulub (une fiche couche noire s'intercalant entre des strates du Crétacé et du Tertiaire et cette couche noire présentait un taux très élevé d'iridium très rare sur la Terre). À l'époque, dans les années 1980-1990, Gerta Keller contredisait cette hypothèse de la météorite en s'intéressant aux organismes monocellulaires comme les protozoaires et les foraminifères qui étaient entourés de calcite. Ces micro-organismes permettent une datation très précise des couches géologiques et Gerta Keller a pu étudier les changements climatiques qui ont eu lieu durant des centaines de milliers d'années. Selon ses études, la présence de fossiles de ces organismes indique que la météorite se serait donc écrasée 300 000 ans avant l'extinction de masse des dinosaures. Donc, selon elle, la perturbation écologique engendrée par le météorite de Chicxulub n'avait donc pas été aussi catastrophique que l'on pouvait le penser de prime abord. Des sédiments marins révèlent aussi l'absence d'apparition de tsunami et de perturbations importantes. Par ailleurs, des scientifiques ont creusé un forage très profond dans le cratère mexicain et Gerta Keller affirme déjà que les résultats de ces forages contredisent absolument tout ce que l'on pensait : la période du Crétacé a donc bien persisté 300 000 ans après l'impact de la météorite. Tous ces résultats ont été publiés dans le « Journal of the Geological Society ». La scientifique étudie actuellement les éruptions volcaniques de très grande ampleur qui se sont produites il y a 500 000 ans en entraînant une période de réchauffement de la planète. Le volcanisme pourrait donc, combiné à la chute d'un astéroïde avoir eu des incidences terribles sur la faune et la faune en étant à l'origine de l'extinction du Crétacé (grands reptiles).

À cette époque, en 1980-1990, on évoquait aussi la notion d'hiver nucléaire, selon laquelle, si un conflit nucléaire se généralisait, la poussière dégagée par les explosions assombrirait le ciel en provoquant un refroidissement de la température de la Terre, faisant disparaître ainsi bon nombre de formes de vie, tout comme la chute d'un corps céleste volumineux sur la planète, soit l'hiver d'impact ou l'hiver volcanique. Ainsi, cette théorie de l'hiver nucléaire se base sur le fait qu'une explosion d'une mégatonne sur le sol pulvériserait des millions de tonnes de roches, formerait un cratère et laisserait s'échapper de 10 à 30 000 tonnes de poussières dans la stratosphère. Ainsi, l'explosion simultanée de milliers d'engins nucléaires entraînerait la création d'une couche opaque empêchant les rayons du soleil d'arriver sur le sol. Cette couche pourrait rester durant des mois et même des années et une ceinture se formerait surtout dans l'hémisphère Nord en l'encerclant. En outre, les incendies se produisant sur le sol provoqueraient des fumées opaques qui redescendraient plus rapidement cependant sur le sol. Tout ceci aurait pour conséquence un assombrissement et un refroidissement du climat. De plus, la variation de températures au-dessus des océans provoquerait des tempêtes violentes et durables. La baisse des températures entraînerait aussi une chute des récoltes ce qui confronterait le monde à la famine avec aussi des causes terribles sur la vie végétale donc sur les herbivores donc sur les carnivores, etc. De plus, les oxydes d'azote dégagés dans la stratosphère auraient un impact sur la couche d'ozone ce qui provoquerait une augmentation des rayons ultraviolets…
source.

Rejoignez la communauté SCIencextrA

Grab this Headline Animator