BJORK revient avec un nouvel album: BIOPHILIA

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L’Islandaise Björk, c’est tout à son honneur, a toujours suivi une voie musicale qui lui est propre en ne cédant jamais à la tentation d’un formatage à la sauce ‘pop/rock internationale’.

Suivant les albums, elle a parfois digressé vers des morceaux expérimentaux, mais il était toujours possible de se raccrocher à des titres comme ‘Violently happy’ pour ne pas considérer ses cd comme des produits de laboratoire.

Biophilia, son dernier album qui fut en écoute libre avant de sortir dans les bacs le 10 octobre (quel retard j’ai avec ce billet!), a été présenté comme un projet multimédia. Sur le site de la Fnac, on lit à ce propos: “Ce projet longuement mûri est inspiré par les relations qui existent entre les structures musicales et les phénomènes naturels et les explore, de leur forme atomique à leur aspect cosmique. “

Tout un programme donc, avec une couche scientifique pleinement assumée qui ne m’a pas rassuré et une couverture d’album qui fait grandir l’inquiétude, où Björk apparaît avec un champignon atomique de cheveux roux autour de la tête.

Restait à l’écouter et à en tirer quelques commentaires

• parmi les 6 premiers titres de l’album, je n’ai pas réussi à déterminer lequel méritait la palme de l’étrange. Partie instrumentale minimaliste, la voix de Björk à peine présente, ou appelant comme une sirène (pas d’alarme, de mer), des sons étranges qui s’expliquent par la création d’instruments à l’occasion de cet album. La palme se jouerait peut-être entre le titre 4 Cosmogony et le 5 Dark Matter, carrément flippants.
• ensuite, cela va un peu mieux. Le 7 Virus, bien que pas emballant, redonne de l’espoir. Opiniâtreté qui se trouve récompensée par les trois derniers titres,  Sacrifice (8),  Mutual Core (9) et Solstice (10) où la voix de Björk se fait enfin entendre sans être trop parasitée par des sons venus de son cosmos.

VERDICT du “On écoute / On n’écoute pas / On fuit”: ON N’ECOUTE PAS!

WALTER  //  BAROUFS CULTURELS