Ils veulent tourner des pornos dans las catacombes.

S’introduire illégalement dans les catacombes, c’est devenu la spécialité des réalisateurs et photographes érotiques. Le Parisien rapporte que le musée Carnavalet, en charge de l’ossuaire municipal, tente en vain de lutter contre le phénomène.

ILLÉGAL « On reçoit au moins une demande par semaine », précise le porte-parole du musée Carnavalet. Avant d’ajouter : « Evidemment, on refuse. Ici, c’est un lieu sacré, où sont conservés les restes de six millions de Parisiens. On n’accepte que les documentaires sérieux et scientifiques ». Du coup, c’est de manière illégale que sont tournées les scènes dans les galeries souterraines.

CATAPHILE « Ces petits malins se font passer pour des touristes, selon Gaspard, un cataphile. Ils cachent leur matériel – appareils photos ou petites caméras – dans des sacs. Arrivés en bas, les filles se déshabillent vite fait. L’équipe filme, à la bonne franquette, et remonte, ni vue ni connue. »

Pour empêcher ses intrusions, le musée Carnavalet a recours à un corps de police spécial « catacombes ». Mais rien ne semble pouvoir stopper les cataphiles, trop passionnés par le sexe en profondeur. 

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