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Lady Gaga Telephone.

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Derrière un banal Telephone, une collaboration érotico-pop qui en met plein la vue. Au bout du fil: les extravagantes Lady Gaga et Beyoncé au sommet de leur art. Inratable.

«Un vrai événement en matière de pop», promettait Lady Gaga. En effet. Pour ce clip impressionnant, la diva s’est de nouveau offert les services de son réalisateur préféré, le Suédois Jonas Akerlund, qui avait déjà œuvré sur Paparazzi, mais aussi Celebration de Madonna ou We Are Golden de Mika. Un garçon qui n’a pas froid aux yeux, donc, en témoigne le résultat, un court-métrage détonnant et esthétique qui privilégie moins la musique que le scénario.

 

L’histoire reprend là où Paparazzi l’avait laissée: Lady Gaga en sa prison sexy où les filles dansent en soutien-gorge à paillettes, où elle a atterri après s'être débarassée de son boyfriend. A sa sortie, elle retrouve Beyoncé, avec laquelle elle se lance dans une sorte de trip façon Thelma & Louise revisité par le Tarantino de Boulevard de la Mort. Il y a des chaînes, des clopes allumées qui se portent sur le visage, des cuisses et des poitrines qui débordent, du glam' et du vulgaire. Du Lady Gaga.

 


 

La plus titrée des popstars n’en est plus à son coup d'essai mais elle va de plus en plus loin. Dans Telephone, note le magazine Têtu, elle révèle donc ses fantasmes lesbiens: des co-prisonnières complètement «bitches» qui la tripotent à tout-va, et une camarade de jeu ultra-sexy en la personne de Beyoncé. La maligne prend quand même le temps de faire un sort aux rumeurs qui avaient agité un temps les gazettes people: «Je t’avais dit qu’elle n’avait pas de b***» entend-on par exemple -«I told you she didn’t have a dick» en langue originale.

Le clip de Telephone –mais est-ce encore un clip?- est un petit bijou: deux chanteuses superstars dans un scénario de road-movie à l’esthétique très ‘années 90’, des costumes sexy dans une atmosphère porno-chic et une fin «To be continued…», miam… Et les fans devront s’en contenter: toutes les dates françaises de la New-Yorkaise déjantée sont déjà complètes. 

J.S