David Servan-Schreiber est mort.

« Il est parti en douceur. Il s'est éteint en paix et sereinement », a affirmé Franklin, le frère de David Servan-Schreiber.

En présence de ses trois frères et de sa mère, le neuropsychiatre âgé de 50 ans, a rendu son dernier soupir à l’hôpital des Hautes Falaises à Fécamp. Son fils Sacha était arrivé une heure avant son décès.

Connu pour ses best-sellers. Anticancer et Guérir ou il prône des méthodes de soins complémentaires aux thérapies traditionnelles. A  l’âge de 32 ans, il apprend qu’il était atteint d’une tumeur cancéreuse au cerveau, changeant totalement de mode de vie après cette révélation, il applique à lui-même ses conseils. Méditation, contrôle du stress et de l’alimentation, exercice physique étaient ses armes pour lutter contrer la maladie, en plus des protocoles classiques de traitement.

« Je survis au cancer depuis maintenant 19 ans, alors qu'au premier diagnostic mes chances n'étaient que de 6 ans », avait-il confié.

Lucide, il accepte la mort. Elle « fait partie du processus de vie, tout le monde y passe », déclarait-il dans une interview. Dans son dernier livre, il annonce qu’il s’en va, mais ne dit pas adieu pour autant : « Quoiqu'il arrive, j'ai le ferme espoir que cet au revoir ne sera pas le dernier. On peut se dire au revoir plusieurs fois. »