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SCIencextrA
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Les journalistes voyeuristes aux sujets de merde.

Les journalistes voyeuristes aux sujets de merde.


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diable SCiencextrA

Voila des propos comme je les aiment, vrais, fins et à la hauteur de toute cette niaiserie voyeuriste qui pour l'argent est prête prostituer leurs esprits et leurs intégrités.
Voila le journalisme ou on suppute, ou on ne fait plus d'investigation.
Un journalisme ou pour faire le prime comme Tf1 on annonce la mort d'un enfant retrouvé vivant un peu après.

Au fait, je suis pour la réouverture des maisons closes.
Internaaze

Etudiant en journalisme, Félix Briaud ne pensait pas déclencher la noire colère de Jean-Luc Mélenchon, fâché contre les "gratte-papiers". Ni que la vidéo de l'altercation ferait le tour du Web. Explications avec le principal intéressé.

 

 

"Je ne m'attendais pas à être jeté ainsi dans l'arêne": Felix Briaud, étudiant en journalisme à Sciences Po Paris, n'en revient pas du buzz créé par sa vidéo.

 

 

 

On y voit Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, s'emporter contre son interviewer, exemple, à ses yeux, d'une "sale corporation de voyeuristes vendeuse de papier". Les journalistes.

La scène se déroule durant une distribution de tracts du Front de gauche dans le 12e, le 19 mars dernier. L'étudiant en journalisme interroge Jean-Luc Mélenchon pour le journal télévisé interne de l'école de journalisme de Sciences Po Paris.

 

 

Questionné sur l'abstention, Jean-Luc Mélenchon ironise: "Le jour deux, après qu'on ait tous versé de grosses larmes sur l'abstention populaire, quel était le titre du journalLe Parisien? 'Faut-il rouvrir les maisons closes'"... Un sujet selon lui "pas sérieux". Le jeune journaliste tente de le contredire, arguant que c'est "important". C'est alors que Jean-Luc Mélenchon s'emporte. Il s'en prend d'abord à la profession de journaliste, puis directement au jeune homme.

 

Un cas d'école

 

 

Dix jour plus tard, la vidéo est postée, puis relayée sur Twitter, avant d'être reprise par toute la "twittosphère" et publiée par l'ensemble des médias en ligne et des blogs, Rue89 puis LePost, Marianne, Le Nouvel Observateur, guybirenbaum.com ou LEXPRESS.fr.

Interrogé par LEXPRESS.fr, Félix Briaud avoue "être dépassé par ce buzz". "Je ne croyais pas que cela prendrait une telle ampleur (...) je pensais faire 500 vues, on en est à plus de 20 000."

Pourquoi avoir posté une vidéo tournée le 19 mars le 29 mars? Félix Briaud explique "ne pas avoir voulu polluer le débat de la campagne régionale". Et assure de ne pas avoir "recherché 15 minutes de gloire" mais avoir simplement "jugé intolérable la manière dont Jean-Luc Mélenchon lui avait parlé".

Au-delà du caractère anecdotique du violent et injurieux coup de gueule de l'élu, cette vidéo a un double objectif pour l'école de journalisme de Sciences Po Paris. Il s'agissait, dans un premier temps, de montrer que ce ne sont pas les journalistes qui poussent à la petite phrase. C'est en effet Mélenchon seul qui s'y adonne, sans y être pousser par le jeune journaliste. Deuxièmement, la diffusion ultra-rapide de cet extrait devait montrer aux étudiants quel format de vidéos fonctionne sur Internet.

 


"Je ne réponds plus aux étudiants en journalisme"

L'expérimentation est réussie. Coup réussi également pour le président du Parti de gauche, qui a très largement fait parler de lui sur le Web.

 

Par ailleurs, sa colère est à relativiser. Jean-Luc Mélenchon a pour habitude de verser dans la caricature lorsqu'il s'agit des médias. Il est par ailleurs connu pour être une "grande gueule". N'aurait-il pas surjoué la colère pour s'assurer une plus large diffusion?

Contacté par LEXPRESS.fr, il n'était pas disponible et s'est contenté d'envoyer un texto: "Etes-vous journaliste professionnelle avec une carte ou vous-même étudiante? Je ne réponds plus aux étudiants en journalisme. Seulement aux talibans professionnels.